En suivant le vent…

En suivant le vent…

Nous avons quitté la côte portugaise pour suivre le vent. Il nous a porté jusqu’à Porto Santo, petite île de l’archipel de Madère. Une traversée bien agitée au début – au lieu des 15 à 20 nœuds de vent annoncés, nous en avons subi 36 durant la première nuit. Nous avons donc tous les deux dû payer notre ticket d’entrée, veut dire que nous souffrions d’un mal de mer carabiné pendant les deux premiers jours de la traversée. Par la suite, ça s’est essoufflé et le dernier jour, nous avons même mis le moteur pour quelques heures. Arrivée à la voile quand même le samedi matin 8.5.2021. Lundi test de covid, et dès mardi, nous pouvons circuler sur l’île.

Porto Santo sort de l’océan

Nous en profitons pour nous balader. Promenade par ci, randonnée par la, cette île est tout simplement belle!

plein de jolies fleurs…

Nous avons suivi toute la crête qu’on voit sur l’image ci-dessus. Une randonnée magnifique – par endroits on se croirait sur le toit du monde. Ca descend de chaque coté du chemin à peine tracé, et avec le vent fort qui souffle, on a l’impression de pouvoir déplier ses ailes et s’envoler. Génial!

Mais voilà, nous profitons aussi d’un autre aspect de la région. Le Portugal déconfine, et cela implique l’ouverture des restaurants. Hier soir nous avons mangé sur une terrasse avec des amis navigateurs tout en écoutant une chanteuse life, que de la musique que nous aimons… Encore une fois, génial! Ca faisait si longtemps…

Nous bougeons de nouveau!

Nous bougeons de nouveau!

Yessss! Après presque six mois sans bouger, le Naviot a pu ressortir du port de Vilamoura. Aux dernières nouvelles, nous venions de revenir au Portugal juste pour le confinement qui a duré jusqu’à maintenant… et encore, ce n’est pas tout à fait déconfiné. Entre temps, j’ai dû retourner en Suisse, car mon père n’allait pas bien. Rentrée le 1er février, j’ai du m’acquitter de 10 jours de quarantaine et ce n’est que 6 semaines plus tard, quand mon papa avait remonté la pente et allait de nouveau bien, que j’ai pu retrouver mon Louis qui était resté tout ce temps à Vilamoura.

Il s’est occupé de terminer les travaux au chantier naval et n’était heureusement pas tout seul. Notre ami Olivier du Chimaera lui a tenu compagnie presque jusqu’à mon retour. Merci!

De retour à Vilamoura j’ai eu droit à une nouvelle quarantaine, car dans mon avion, un passager s’était révélé Covid-positif malgré une PCR négative à l’embarquement. Les services de santé m’ont contactée deux jours après mon arrivée pour m’informer que je devais rester à l’intérieur et sont venus le lendemain, puis 10 jours plus tard, prélever un frottis de nez chez nous, au bateau. Ils étaient négatifs. Malgré cela, j’ai du rester en quarantaine la totalité de 14 jours. Dur, dur ! Enfin, le 29 mars, nous avons fêté ma liberté retrouvée avec une longue balade sur la plage.

Si belles, ces fleurs dans les dunes

La première semaine d’avril le frère de la côte Noé, François pour de vrai, nous fait la surprise. Il nous appelle pour nous dire qu’il est à Vilamoura où il a un résidence secondaire. Il doit y régler un problème d’électricité et reste une bonne semaine. Nous nous rencontrons évidemment et c’est un pur bonheur de discuter, plaisanter et rire ensemble. Il nous fait profiter de sa voiture pour faire les achats de toutes les choses lourdes et nous emmène même sur le Monchique d’où nous avons une magnifique vue sur le pays .

Les deux frères devant le chateau de Silves
je suis toute petite à coté du roi Sancho
vue de la montagne

Merci François de nous avoir gâté autant et donné de ton temps. Quel plaisir de te voir !

Enfin, le 16 avril, nous avons pu quitter Vilamoura. Une première petite étape nous a mené jusqu’à Alvor. C’est une belle ria où nous sommes restés à l’ancre pendant une semaine. En arrivant, les terrasses étaient ouvertes et nous avons profité du soleil pour boire un café sur l’une d’elles. Mais déjà le lundi suivant, elles ont du refermer, car trop de virus dans la commune. C’est assez bizarre comme situation. Les communes ouvrent ou ferment individuellement selon leur taux de covid. Heureusement, les promenades restent autorisées.

Le 22 avril le vent tourne et nous décidons de contourner le cap St. Vincent et mettre le cap au nord. Nous amarrons à Sines tard ce soir là, car l’étape est assez longue. Nous prévoyons d’y rester une semaine. Mais comme souvent, les imprévus nous rattrapent et le séjour dans cette charmante bourgade se prolonge un peu. La raison de nos misères sont nos ordinateurs. Ils réclament des mises à jour qu’en gentils obéissants nous lançons. Et boum, l’ordi de navigation ne s’ouvre plus. Avec énormément de patience et beaucoup d’heures à manipuler souris et boutons, Louis réussit à le vider complètement, le reformate et réinstalle tout. Sur le portable, le problème est un peu moins grave, mais nécessite aussi des heures de travail avant de refonctionner correctement. Louis passe en tout quatre jours dessus, j’essaie de l’aider comme je peux et nous finissons les yeux carrés.

Mais voilà, avec de la patience on arrive à régler la plupart de nos problèmes et demain nous repartons. Quelle destination? Rendez-vous au prochain article. À bientôt!

De retour au Naviot

De retour au Naviot

Après six semaines bien remplies en Suisse, nous avons pris l’avion le 14 janvier pour retourner sur notre Naviot qui nous a attendu sagement à Vilamoura. Drôle de voyage avec les aéroports vides et l’avion à 2/3 plein, Nous avons loué une voiture à Lisbonne et sommes arrivés en Algarve juste 4 heures avant le nouveau confinement portugais qui a débuté le 15 à 0h00. Depuis, nous vivons à notre rythme de retraités à préparer notre bateau pour de nouvelles navigations – dès qu’elles seront de nouveau possibles.

Loulou est tout heureux de revivre à bord. Pour commencer, nous récupérons les voiles qui ont été révisées chez le voilier du coin pendant notre absence. Ensuite nous organisons la sortie au chantier naval, car le Naviot a commencé à amasser de la mousse, voir des petits chapeaux chinois, et il a besoin d’une nouvelle peinture anti-fouling. Rendez-vous est pris pour le 22 janvier, et lorsque le bateau est levé hors de l’eau, nous découvrons un « pétard », souvenir d’une rencontre avec un caillou en remontant la ría d’Aveiro l’été passé.

Surprise! Au ponçage on découvre une petite fissure dans l’aluminium qu’il faut ressouder avant de pouvoir repeindre. Comme quoi il y a toujours quelque chose à faire…

En attendant nous vivons sur le bateau à terre, ce qui est assez compliqué. On ne peut pas utiliser les écoulements d’eau, donc ni lavabo ni toilettes. Pour chaque pipi il faut descendre une échelle de 2,50m de haut – je vous laisse imaginer… au milieu de la nuit c’est génial. Sinon l’Algarve est toujours aussi belle. Malgré la météo hivernale, les températures sont clémentes, plus ou moins 15-18°C et on peut faire des belles balades sur la plage presque déserte.

Le nouveau Blog

Le nouveau Blog

Dernière image de l’ancien et première du nouveau blog. J’y fais mes premiers pas et découvre les possibilités. Pas facile…

Je m’exerce et vous pourrez bientôt découvrir les nouvelles aventures du Naviot et de son équipage. En attendant bonnes fêtes et à l’année prochaine!

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